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Pour financer une campagne de votation, le Fonds d'appui juridique de l'ASLOCA Vaud propose à la vente des porte-clés au logo de l'ASLOCA. La section de la Broye est allée plus loin en les utilisant pour une campagne d'adhésion.
Cherchant à financer une campagne de votation, le Fonds d'appui juridique de l'ASLOCA vaud a eu l'idée de créer un porte-clés avec le logo de l'ASLOCA. Chaque section a pu ensuite en acquérir un certain nombre pour les vendre à ses membres. la section de la Broye a choisi d'en joindre une partie à une campagne d'adhésion dans les grandes villes de sa région, ce qui lui a permis de rentrer dans ses frais. Belle initiative, car, au départ, le succès des ventes est quelque peu mitigé et les porte-clés se font bouder! ainsi, par un samedi matin ensoleillé – dans la Broye il n'y a pas de brouillard mais que des débrouillards, le syndic de lucens dixit – deux équipes de militants se répartissent les villes de moudon et lucens pour l'une, de payerne et Corcelles pour l'autre. la fin du périple est prévue à Granges-marnand pour pouvoir terminer cette action ensemble.
Bilan positif
Un bilan positif ressort de cette campagne. les adhésions enregistrées dans les deux semaines qui ont suivi l'opération ont largement (+30%) couvert le coût des porte-clés. en dehors des chiffres, il faut relever l'esprit de convivialité et d'amitié qui a régné ce jour-là. petite anecdote: une semaine plus tard, un porteclés ASLOCA était attaché au trousseau d'un commerçant de payerne. Ça fait toujours plaisir!
Coup de gueule: ces gérances qui laissent des appartements vides...
C'est un bel appartement de 4 pièces à Nyon, situé dans un grand ensemble construit à la fin des années 1960. Le locataire l'a occupé pratiquement depuis la mise en location et le loyer actuel est, de ce fait, sans rapport avec ceux qui sont pratiqués aujourd'hui dans la localité. L'agencement est d'origine et l'entretien, depuis quarante ans, minimal.
Le locataire décède au début de l'année et les héritiers veulent se libérer du bail. Ils pensent pouvoir raisonnablement restituer le logement dans les six à huit semaines. Le bailleur se comporte avec une parfaite correction et accepte la date proposée pour la libération du contrat. L'état des lieux se déroule sans anicroche, mais, dans la discussion, les héritiers du locataire apprennent que l'appartement ne sera pas rafraîchi immédiatement ni remis de suite en location: en effet le bailleur dit avoir un projet de rénovation complet de l'immeuble et vouloir utiliser ce logement pour faire des rocades avec les locataires en place pendant les travaux importants. Voilà donc un bailleur qui paraît bien anticiper les difficultés futures et soucieux de pouvoir offrir des solutions à ses locataires. Problème: la rénovation de l'immeuble est envisagée en… 2014.
Se posent alors les questions suivantes: est-il raisonnable de soustraire du marché pendant près de deux ans un logement d'une catégorie très recherchée dans une région où la pénurie est si grave? N'estil pas possible de mieux concilier les intérêts du bailleur et ceux de la population? Le bail de durée déterminée qui existe dans la loi n'est-il pas fait pour être utilisé dans ce genre de situation? La réponse est évidemment oui!